Une nuit de début avril 1944. Mirón Zlatin, directeur d’une colonie d’enfants juifs réfugiés, veille. Dans quelques jours, tous devront déménager.
L’air est tiède, la lune presque ronde tient compagnie à tous ceux qui ne dorment pas. Rejoint par le chien des voisins sur la terrasse de la grande maison, Mirón Zlatin dialogue avec la lune.
Il revoit les meilleurs instants de sa vie, de sa naissance sur les bords du fleuve Dniepr jusqu’à son arrivée dans ce coin de campagne, en France.
Les heures passent. Mirón voudrait veiller toute la nuit mais la fatigue gagne. Il rejoint sa chambre. Encore quelques bribes de rêve éveillé, face à la lune, puis c’est le sommeil.
Son dernier rêve l’emporte, lui et les 44 enfants, dans un lieu magnifique.